Jean d’Haussonville a depuis accompli un double parcours de négociateur international et d’administrateur d’affaires culturelles. Il débute au ministère des Affaires étrangères où il est en charge de la défense des essais nucléaires français (1995-97) avant de rejoindre l’ambassade française auprès de l’OTAN à Bruxelles pendant quatre ans. Il revient ensuite à Paris, de 2001 à 2004, dans un service directement rattaché au Premier ministre comme chef du secteur de l’élargissement de l’Union européenne.
En 2004, Jean d’Haussonville rejoint le cabinet de Renaud Donnedieu de Vabres, Ministre de la Culture et de la Communication, pour coordonner les affaires européennes et internationales du ministère. Il monte sous l’autorité directe du Ministre les « Rencontres pour l’Europe de la culture » qui réunissent en mai 2005 plus de 600 artistes, intellectuels et ministres européens de la culture. Enfin, il mène avec succès les négociations qui conduisent à la signature du traité permettant la création du musée du Louvre-Abou Dabi.
Nommé ensuite à Berlin en qualité de Conseiller culturel de l’Ambassade de France (2007-2009), Jean d’Haussonville reçoit pour mission de réorganiser le réseau des instituts culturels français en Allemagne.
Il accomplit à Chambord une importante œuvre de redressement d’un domaine national unique au monde. Il en unifie la gestion et en protège l’intégrité domaniale, tout en prenant des initiatives dans les champs les plus divers de sorte que les principes de détention de ce domaine par l’Etat soient rénovés et le coût pour les finances publiques réduit au minimum.
Cette action au service d’un organisme public est exemplaire en temps de crise.