Laurent Bayle
Diplômé de l’Institut d’études politiques de Lyon (1974). Début 1977, il devient directeur adjoint du Théâtre de l’Est lyonnais, structure qui fédère des villes de la communauté urbaine de Lyon. Fin 1978, il est nommé administrateur général de l’Atelier lyrique du Rhin, qui mène une démarche de création en faveur du genre lyrique contemporain. Il se familiarise alors avec les principaux courants de la vie musicale. En 1982, il crée le Festival international des musiques d’aujourd’hui, dénommé Musica, dont il assurera la direction générale jusqu’à la fin 1986. En 1984, il est désigné « Révélation musicale de l’année » par le Syndicat des journalistes musicaux pour le succès de cette manifestation. Fin 1986, il devient directeur artistique de l’Ircam (Institut de recherche et de coordination acoustique, fondé et alors dirigé par Pierre Boulez). Il vise à accroître dans un premier temps les liens de l’institution avec les grands pôles internationaux et à renforcer la venue de nouvelles générations de musiciens. En 1992, il succède à Pierre Boulez à la direction de l’Ircam. Il met en place des plates-formes favorisant l’utilisation des logiciels musicaux par une large communauté (Forum Ircam) et la diffusion des créations auprès de publics diversifiés (festival Agora). Il décide de créer dès 1995 une médiathèque proposant aux mélomanes des usages informatisés très performants et d’ouvrir en 1998 un « département danse » associant la démarche des chorégraphes et des compositeurs. Depuis le 15 décembre 2001, il est directeur général de la Cité de la musique. Parallèlement, le ministre de la culture et de la communication lui confie la mise en œuvre de la réouverture de la Salle Pleyel qui intervient en septembre 2006. Il prend à cet effet la présidence d’une filiale de la Cité de la musique associant la Ville de Paris.
Actuellement directeur général de la Cité de la musique et président de la Philharmonie de Paris, grand équipement musical incluant une salle de concert de 2.400 places et un pôle éducatif, cofinancé par l’État et la Ville de Paris.
